« L’ambition de Home Work II : In The Garage est de montrer au spectateur comment lire un mode d’emploi. Cette action se superpose à une attitude rituelle qui transforme la lecture et l’action d’assemblage, en transe.
Le texte alterne entre l’introspection de l’artiste et le texte du mode d’emploi. Ces deux concepts se confondent au fur et à mesure de la progression de la pièce.
La musique fait allusion aux aspects ritualistes et donne tout le sens dramaturgique. Il montre également la destruction de l’individu par le paroxysme de l’activité physique.
Je dois dire, cependant, que le récit est assez allusif et ne crée d’intrigue claire. La difficulté de ma tâche a été d’être à la fois précis et allusif …
L’idée de percussion corporelle et ses sons courts, est liée à l’idée de construire un dispositif mécanique / électronique, tant par le type de sons que par le concept « de bricolage » (la personne dans son garage construisant quelque chose produit tous les sons lui-même). Cette opposition entre la mécanique et l’absence d’instrument (pas si fréquent dans la musique contemporaine) est le point central de la pièce, parce qu’il met en doute l’existence et la nature de la chose, de l’outil, l’objet. «