WOOD JAMES – Le petit bossu

Création : 02 octobre 2007 – Atelier du Rhin, Colmar
Co-production : Les Percussions de Strasbourg & l’Atelier du Rhin
Une initiative de Jean-Paul Bernard et Matthew Jocelyn
Composition musicale : James Wood
Adaptation et texte : Yves Lenoir
Mise en scène : Catriona Morrison
Lumière : Pierre Peyronnet
Scénographie et costumes : Anne Werey
Effectif  :  2 comédiens Patrice Verdeil en alternance avec Yves Lenoir + 3 percussionistes avec en alternance Jean-Paul Bernard, Claude Ferrier, Bernard Lesage, Keiko Nakamura, François Papirer
Durée : 50′

Le petit bossu
Spectacle musical pour jeune public dès 6 ans.

Ce spectacle musical est inspiré de L’histoire du petit bossu, tiré d’un des contes de la 25ème nuit des Mille et Une Nuits. Une nuit, un petit bossu est invité chez un tailleur, il s’étouffe avec une arête de poisson et meurt… C’est ainsi que débute cette histoire pleine de rebondissements, le tailleur paniqué, le dépose chez un médecin juif qui lui-même le jette chez son voisin cuisinier musulman et ce dernier se débarrasse du corps dans une ruelle sombre. Le corps du bossu se fait ruer de coups par un marchand chrétien, ivre mort. Arrêté par la police, le marchand doit se faire pendre mais les protagonistes du début de l’histoire se déclarent les uns, à tour de rôle, coupables du crime. Ne sachant plus qui pendre, la foule se lasse de cette histoire sans fin, le ciel s’assombrit et miracle : le petit bossu éternue et recrache l’arrête du poisson. Tout cela pour finir en chantant et dansant d’être sorti sain et sauf d’une bien étrange histoire dont il n’a plus aucun souvenir.

James Wood, le compositeur, utilise les références religieuses de ce conte comme autant d’éléments musicaux à traiter. Chacun des personnages principaux est représenté par un groupe d’instruments spécifique et facilement identifiable. Ainsi les sonorités sont exploitées comme des outils de la narration. Catriona Morrison, metteur en scène de la pièce, explique que l’histoire du Petit Bossu ou « cette course infernale menée par l’homme afin de fuir la mort », est écrite en collaboration étroite et interdépendante entre la musique, la scène et la parole. Les trois musiciens percussionnistes viendront rencontrer et jouer avec un acteur, puis un autre, sorte de kaléidoscope de personnages et de rythmes