La Fête Sauvage – L. Antunes – La Comète, Chalons-en-Champagne – 3 octobre 2022

La Fête Sauvage a nécessité plus de deux ans de tournage aux quatre coins de la planète, en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud, au réalisateur Frédéric Rossif pour créer cette ode à la nature et aux animaux qui la peuplent.
Captés dans leur quotidien, ils exécutent devant les caméras un ballet qui retrace leur histoire. En liberté, girafes, paresseux, fourmiliers et tant d’autres encore sont dévoilés dans leur intimité, leurs moments de chasse, de repos, de jeu ou encore de conquêtes amoureuses… Nous présentant un monde vierge de toute présence humaine, Rossif a souhaité renouer avec un éden perdu. Il a profondément révolutionné le cinéma environnemental et animalier, créant un langage visuel unique, dans lequel ralentis et autres montages transcendent la beauté animale. À sa sortie en 1976, le film a remporté un immense succès, frôlant le million d’entrées.

La musique d’origine était le fait de Vangelis, pionnier des musiques électroniques. Pour donner une nouvelle vie à ce chef-d’oeuvre visuel, Lucie Antunes apporte toute l’énergie tellurique qui caractérise son langage musical. Elle a conçu cette création sonore pour les Percussions de Strasbourg, augmentées d’un musicien électronique (Axel Rigaud). Pour notre ensemble, elle tisse un lien unique entre les instruments acoustiques, les machines électroniques et les images.

Cette rencontre entre les univers visuels et sonores de Frédéric Rossif et Lucie Antunes, portés par des musiciens exceptionnels, rend à la nature toute sa puissance et sa force brute autant que sa pureté. Un moment unique à ne manquer sous aucun prétexte.

Première à l’occasion du festival War on screen

l‘Air(e) – T. De Mey, F. Filidéi, P. Jodlowski – Concerts Décentralisés – Communauté Européenne d’Alsace

© Michel Grasso

Dans le cadre des concerts décentralisés, organisés par la communauté européenne d’Alsace, le spectacle l’Air(e) sera joué dans les communes de Brumath le 9 octobre, Marckolsheim le 15 octobre, et Ensisheim le 2 novembre En 2016, François Papirer, Rémi Schwartz et Enrico Pedicone élaborent un programme de musique contemporaine adressé au jeune public, présentant la diversité des instruments à percussion à travers le monde. Le spectacle évolue en 2018 et se construit une identité nouvelle au sein des Percussions de Strasbourg : le trio No Bad Vibes est né. Aujourd’hui, leur spectacle l’Air(e), est un objet protéiforme où se côtoient pêle-mêle l’univers du rock, l’exigence de la musique contemporaine, la puissance de l’électro, et le dadaïsme d’un théâtre instrumental.

9 octobre 2022 – Brumath
15 octobre 2022 – Marckolsheim
2 novembre 2022 – Ensisheim

OZMA XX – Concert anniversaire – 14 octobre 2022 – La Briqueterie, Schiltigheim

Né en 2002 de la rencontre de trois étudiants du Conservatoire de Strasbourg férus de jazz moderne mais également ouverts à toutes les formes de musique émergentes de l’époque, le groupe OZMA qui est rapidement devenu un quintet a décliné son univers hybride et explosif en de multiples configurations, du trio au grand ensemble. Pour célébrer en beauté ses 20 ans d’existence, OZMA nous invite à une soirée retrospective et invite trois musiciens des Percussions de Strasbourg à jouer avec eux !

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Antiphonies, Symphonie n.8 – Miloslav KABELÁC – 23 octobre 2022 – Eglise St Paul, Bâle, CH

La 8e symphonie “Antiphonies”, opus 54, de Miloslav Kabeláč a été écrite en 1970 pour refléter les sentiments du compositeur après l’invasion des troupes du Pacte de Varsovie en Tchécoslovaquie en 1968 et le renouvellement du fort dictat du régime pro-soviétiques, entrainant une lourde perte des libertés fondamentales pour les citoyens du pays.
La 8e symphonie a été inspirée par les Percussions de Strasbourg qui ont créé la pièce à Strasbourg en juin 1971 avec les solistes tchèques Jana Jonášová (soprano) et Václav Rabas (orgue).

A l’occasion du Martinu Festtage festival
infos et reservations

Shaker Kami – Nik Bärtsch – 25 octobre 2022 – Festival Alte Feuerwache, Mannheim, AL

© Michel Grasso

Dans la continuité des collaborations avec le monde du jazz (Andy Emler Megaoctet, Bobby Previte, Franck Tortiller Quartet, …), les Percussions de Strasbourg s’aventurent dans l’univers du jazz minimaliste de Nik Bärtsch avec la pièce Shaker Kami. Son travail est à l’intersection de la musique contemporaine et du jazz, et se nourrit d’influences venues du funk. Dans sa musique, l’utilisation de la répétition et de structures à base d’entrelacements d‘éléments laissent entrevoir l’influence de la musique minimaliste, en particulier celle de Steve Reich.

Infos et reservation

Music in the Belly de K. H. Stockhausen / S. Steen-Andersen – 28 septembre 2022 – Th. de Hautepierre, Strasbourg – Création mondiale

© Eloi de Verneuil / Percussions de Strasbourg

Simon Steen-Andersen rend hommage à Karlheinz Stockhausen en mettant en scène son rêve d’une musique dans le ventre…

En 1975, Karlheinz Stockhausen composait une œuvre énigmatique à l’attention des Percussions de Strasbourg. Sa partition contenait davantage d’indications scéniques et de didascalies que de musique à proprement parler — et cette musique consistait en douze mélodies liées aux signes du zodiaque, le cycle Tierkreis, et matérialisées par des boîtes à musique que le compositeur fit lui-même fabriquer. L’idée de la pièce comme son titre lui étaient venus de la surprise de sa fille Julika découvrant à l’âge de deux ans de petits bruits à l’intérieur d’elle-même, des gargouillements d’estomac : « tu as de la musique dans le ventre », lui avait-il répondu. Quelques années plus tard, il se réveilla subitement un matin après avoir rêvé la pièce et la coucha sur le papier.

Près de cinquante ans après la composition et la création de l’œuvre au festival de Royan, les Percussions de Strasbourg proposent à Simon Steen-Andersen d’en imaginer une nouvelle mise en scène. En restant fidèle à la partition et sans ajouter la moindre note, l’artiste danois révèle un potentiel aux yeux et aux oreilles d’aujourd’hui par l’utilisation de procédés scéniques et de technologies directement inspirés d’autres pièces de Stockhausen. Une question simple a guidé sa démarche : à quoi pouvait bien ressembler Music in the belly dans le rêve de Stockhausen, avant même qu’il ne se réveille ?

La Première mondiale a eu lieu le 28 septembre dans le cadre du festival Musica
Merci au public enthousiaste qui a réondu présent lors de cette belle soirée !