Création : 24 février 2011 au Koerner Hall, Toronto, CA
Commanditaires : Soundstreams, Canada Council for the Arts et le Royal Conservatory of Music
Effectif : 6 percussionnistes
Durée : 15′
Editeur : Canadian Music Center
« Hex : six, sextet, hexachord, hexatonique… La configuration musicale de Hex tourne autour du chiffre six : elle utilise des piliers harmoniques de six notes et une échelle de 35 tons divisés en 6 parties de 6 notes chacun (deux des parties ont deux notes qui se chevauchent, d’où les 35 tons). A l’origine, je prévoyais d’écrire la pièce en six sections. Toutefois, à mesure que la pièce avançait, cette intention se transforma en un mouvement continu divisé en 3 sections principales. Les notions de superstition autour des nombres m’ont toujours fasciné. Ce qui est d’ailleurs peut être le plus étrange est que de telles superstitions sont présentes dans toutes les cultures depuis la nuit des temps, et jusqu’à notre histoire récente, y compris dans notre société moderne. Prenons comme exemple l’hystérie autour de la date « 12/12/12 » – une date sur laquelle même la société raisonnable et éduquée est encline à spéculer : est-ce qu’une date comme celle-ci peut avoir un rapport avec la fin du monde ? En tant qu’humains, nous semblons de manière inhérente, être susceptibles de croire à de telles notions. Le mot Hex, littéralement « maudire », et le nombre six, englobe parfaitement cette tendance : 666 – le chiffre du diable. Superstition ; chance ; croyance ; intuition ; sixième sens : les ingrédients du processus de création ».
Andrew Staniland